Publié le 31 Octobre 2023
Avec une capacité de couverture de 70 % au moins des besoins des bâtiments, la géothermie de surface est disponible sur plus de 90 % du territoire national. Si elle ne participe qu’à la production de 1 % de chaleur aujourd’hui, la géothermie peut générer environ 90 TWh chaque année d’ici à 20 ans.
Vers une augmentation du nombre de pompes à chaleur géothermiques
Les particuliers sont actuellement les principaux utilisateurs de pompes à chaleur. Ils représentent 195 000 utilisateurs, sur les 205 000 pompes à chaleur (PAC) recensées. Pour favoriser le recours aux sources géothermiques, le gouvernement envisage de multiplier par deux le nombre de PAC installées chaque année chez les particuliers. Un cadastre géothermique national est prévu en vue d’atteindre cet objectif.
La géothermie profonde, une exploitation complexe
Si la géothermie de surface est réalisée sur une profondeur inférieure à 200 m, il n’en est pas de même pour la géothermie profonde. Celle-ci peut aller jusqu’à 2 000 m de profondeur. Elle est donc réalisée pour des besoins importants, sa mise en œuvre nécessitant une densité de population en surface. Une cinquantaine de réseaux de chaleur est donc déployée au cœur du Bassin parisien. D’autres régions de l’Hexagone seront progressivement associées à ce projet.
En matière de géothermie profonde, le gouvernement prévoit, d’ici à 2030, une augmentation de 40 %. Pour que cet objectif soit atteint, plusieurs études du sous-sol français doivent être réalisées, en vue de déterminer les cibles géothermiques pertinentes.