Publié le 25 Août 2023

Malgré la multiplication des mesures écologiques, le dérèglement climatique risque d’être accentué d’ici 2100. Afin de prévenir les conséquences du phénomène et surtout de garantir un meilleur confort d’été aux bâtiments, le projet « Resiliance » a vu le jour. Son objectif est d’assurer un confort d’été peu onéreux et à faible impact environnemental aux bâtiments, tant dans le neuf que dans l’ancien.

Cadre scientifique du projet « Resiliance »

S’inscrivant dans une prospective climatique pour la France métropolitaine, le projet « Resiliance » a pour objectif d’étudier la transition écologique. Il a permis d’évaluer trois (03) éléments, à savoir :

• l’impact des mesures d’adaptation des bâtiments en matière de confort d’été ;
• l’impact environnemental des bâtiments ;
• l’impact économique.

Soutenus par l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), ces travaux ont été conduits entre septembre 2020 et juin 2023 par un groupement supervisé par l’ARMINES.

Adaptation des bâtiments au confort d’été : quelle stratégie mettre en œuvre ?

Des analyses et expérimentations ont été faites et plusieurs données croisées. Les résultats présagent des conditions de fin de siècle assez sévères, en termes notamment de températures maximales atteintes, d’indice de nuit tropicale et de durée de vagues de chaleur.

En outre, ces résultats renseignent sur le niveau d’adaptation nécessaire pour faire face aux conditions climatiques d’ici 2100. La stratégie d’adaptation à mettre en œuvre s’annonce sur le long terme et, à cet effet, doit être progressive. Elle passera par trois étapes avant la fin du siècle, à savoir la sobriété des usages des occupants, la conception d’un bâti efficace et l’installation des équipements de rafraîchissement.

Quel sera l’impact environnemental et économique des mesures d’adaptation ?

Les résultats du projet ont permis de constater que l’impact économique et environnemental des mesures d’adaptation est favorable. Sur ce dernier plan, les mesures d’adaptation devront favoriser une diminution, entre autres, des émissions de CO2 et de déchets. Sur le plan économique, la réduction des coûts d’exploitation permettra de compenser les coûts d’investissement liés à l’application desdites mesures.